10 octobre 2014

Le député du Sahtu remet en cause les arguments des contestataires de la fracturation hydraulique mettant en avant les difficultés économiques

Yellowknife, le vendredi 10 octobre 2014 – Alors que les inquiétudes sur la sécurité de l’eau et la gérance environnementale prennent de l’ampleur, le député du Sahtu, Norman Yakeleya, encourage le public et les contestataires de la fracturation hydraulique à tenir compte des répercussions économiques et sociales du mouvement sur sa circonscription.
« Nous traversons tous une période de transition constante. Nous avons, pendant 20 ans, subi un blocage des transactions foncières qui a pris fin en 1993 alors que nous étions en pleines négociations de notre revendication territoriale. Nous avons à cette époque élaboré nos propres organismes de réglementation et plans d’utilisation des terres qui nous ont permis de favoriser un développement responsable, qui, nous l’espérons, profitera à tous », a déclaré M. Yakeleya.

Au moment où des discussions et des questions d’ordre juridique sont soulevées sur le système de réglementation des TNO et sur la proposition d’un Office des terres et des eaux unique, des permis ont été délivrés et des séances d’information ont été organisées à la fois par le gouvernement et l’industrie à travers le Sahtu. « Nous savons que nous ne devons pas mettre tous nos œufs dans le même panier, mais nous prenons en compte les répercussions sociales sur nos collectivités avant que l’industrie ne soit en plein essor. Je pense aux cambriolages, à la violence contre les aînés, au vol de carburant, aux petits délits qui nourrissent les accoutumances et les habitudes de certaines personnes », a ajouté Norman Yakeleya. 

L’équilibre entre l’environnement et l’économie reste un véritable défi aux TNO. « La sécurité de l’eau est primordiale, et il faut être attentif aux effets cumulatifs dans le Sahtu, ce qui est le rôle de l’Office des terres et des eaux; il est insultant de penser que nous misons tout sur la fracturation hydraulique », affirme M. Yakeleya.

Bien que les pratiques économiques et industrielles varient à travers les TNO, M. Yakelya a terminé en disant que « les chefs de file dénés et métis du Sahtu n’ont jamais critiqué publiquement les choix en matière d’économie des autres collectivités ou régions, même lorsqu’on sait que l’exploitation minière affecte les caribous et les espèces migratrices. J’appelle tous les Ténois à prendre sérieusement en compte les répercussions probables sur la pauvreté et sur l’économie si nous refusons le développement. Nous pouvons uniquement freiner les répercussions sociales et environnementales grâce à l’innovation, aux investissements et à un développement responsable, mais pas en menant des campagnes alarmistes. »

Pour de plus amples renseignements, veuillez prendre contact avec :

Norman Yakeleya, député du Sahtu
Assemblée législative des TNO
Tél. : 867-669-2269
Courriel : norman_yakeleya@gov.nt.ca